Le début de la fin de Jasper Fforde

Résumé : Quatorze ans après la tentative d'assassinat dont elle a été victime, la célèbre détective littéraire Thursday Next est toujours aux prises avec la fiction : on lui a collé son alter ego en guise de stagiaire, un Excédent de Bêtise menace, et, surtout, la fin des Temps est à craindre. Tout ça alors que son fils, le petit Friday jadis si mignon, est devenu un adolescent mollasson qui lui cause bien du souci. Pourtant la ChronoGarde cherche à tout prix à le recruter... il est selon eux destiné à sauver la planète... pas moins de 756 fois ! Et ce n'est que le début... car un livre interactif dans lequel les lecteurs pourront tout bonnement éliminer les passages dits ennuyeux est censé pallier la baisse vertigineuse de la lecture dans le Monde Extérieur ! Les lecteurs qui prennent le pouvoir ? Thursday doit bien avouer qu'on ne lui avait encore jamais fait ce coup-là. Et c'est à elle et à elle seule qu'il revient d'empêcher le Monde des Livres de voler en éclats...

Critique : On retrouve avec un grand plaisir Thursday Next. Cette dernière est un agent de la Jurifiction c'est à dire qu'elle doit veiller à la bonne marche du monde des livres, et le moins que l'on puisse dire c'est que cela n'est pas de tout repos. Avec beaucoup d'humour, Jasper Fforde nous fait découvrir la littérature de l'intérieur. Que se passe-t-il dans un livre lorsque vous le lisez ? Que se passe-t-il si Sherlock Holmes disparaît et ne peut donc plus apparaître dans ses livres ? Il faut bien s'accrocher et se laisser porter et surtout ne pas trop réfléchir pour voyager dans les livres avec Thursday. J'avais adorer les autres tomes et celui-là ne déroge pas à la règle !

Extrait : - L'indice de Lecture Extérieur a encore chuté pour le 1782e jour consécutif, poursuivit Bradshaw, et bien que certains livres continueront toujours d'être lu, nous nous rendons compte qu'un nombre grandissant de classiques secondaires et de roman de littérature restent une longue période sans même être ouverts. Ce qui explique que le Grand Central du Texte craint que des personnages délaissés soient tentés d'émigrer vers des livres plus appréciés pour exercer leur activité, ce qui ne manquerait pas de provoquer des frictions.